vendredi 1 août 2014

71°10′21″N

Il s'en passe des jours entre chaque article, je ne peux malheureusement pas faire mieux, donc voici encore un pavé. Je vous invite à cliquer sur les photos, car elles sont parfois coupées. (p.e: l'avant dernière, falaise dans la brume)

Mercredi 23 juillet 2014 Trondheim - Bodø 711km (train 706km, mes pieds 5km)
Aujourd'hui c'est break au camping. Je fais la grass' mat' jusqu'à 8h30 (30min AVANT mon réveil) à cause de ce p*tain de soleil. Puis je me mets à bosser: repères sur cartes, comptage de kilomètres, écriture de cartes postales etc. 4h plus tard j'ai pondu un pavé dans le blog.
Je quitte le camping et arrive vers 20h30 en ville. Je m'y ballade pendant quelques heures, appareil photo en main. Je cherche tous les endroits où LE touriste ne va pas, quartiers mal-famés, port abandonné etc. Le tout dans un couché de soleil presque éternel (une petite vidéo pour vous expliquer ça).



Ainsi je découvre par hasard une mosquée (que je n'ai pas pu prendre en photo) et le plus drôle c'est que l'arrière du bâtiment donne sur une boîte de strip-tease.



J'ai trouvé aussi des rues où on a décidé de laisser de la verdure, ça donne un certain charme.



Dans les ruelles des faubourgs,





il y a parfois d'étranges magasins, comme sortis du fond des âges.





En plein centre ville, par un détour tortueux, des "Gypsies peoples" campent dans une cour.

John-La-Mouette leur tient compagnie, dans la douceur de ce début de soirée.

Alors que vers le port, on affiche son style "vintage"...



Et là, l'heure avançant gentiment, je me redirige vers la gare et découvre un énorme ouvrage, un pont ferroviaire avec un contrepoids, qui doit certainement se tourner pour laisser passer un bateau.



Je suis bien en avance, mais j'aime bien attendre en gare.
Pendant deux heures, des trains passent, les voyageurs se croisent, échangent des regards. Je m'assieds sur un banc, dos au soleil couchant et commence à tartiner du pâté et à manger. Sur le quai d'en face, un couple échange de tendres baisers et j'entend parfois quelque gloussement. Derrière moi, une guitariste et chanteuse s'essaye à quelques ballades (complètement ratées), un échange de regard avec le couple et nous éclatons de rire. Un long moment s'écoule, le ciel virant du rose au violet s'assombrissant si doucement que ni mon appareil photo, ni ma plume ne pourraient vous le décrire.
Je suis maintenant dans le train et j'observe un passager qui est ressorti et semble faire comme je le faisais tout-à-l'heure, attendre sans impatience, dans l'air frais du soir.
Je profite de cette atmosphère très spéciale, celle de la solitude, mais pleinement acceptée, accueillie comme une amie. Est-ce pour cela que je ne me sens pas seul?
Maintenant, le train démarre et je me décide à ouvrir ce drôle de paquet, que chaque passager trouve sur son siège. Il s'agit d'une couverture polaire, d'un masque pour les yeux (dodo), d'un oreiller gonflable et de boules pour les oreilles.
Je m'endors après quelque échanges sur la générosité de la NSB avec d'autres passagers.

Jeudi 24 juillet 2014 Bodø - Saltstraumen 33km (H 7km, couple 11km, papa et 3 jeunes 10km, mes pieds 5km)
Il est 1h34 du matin, l'arrêt du train me réveille après un cycle de sommeil. En partant de Trondheim il faisait nuit, maintenant il y a une lueur clair à l'Est, le Nord approche pendant que je me rendors.
Je me réveille finalement à 7h30 du matin (*). En observant le paysage, je me fais la réflexion que: soit on est en altitude, soit on se rapproche vraiment de cet obsédant "Nord". La végétation est 50% de pins et 50% de bouleaux, des arbres pas plus de 10m de haut. Je vois souvent des traces de neige dans le paysage et je commence à me demander si je ne suis pas sous-équipé pour le froid. Je me rend compte plus tard que nous étions en fait à plus de 600m d'altitude, comme un 1800m en Suisse.
Le train a du retard, nous sommes à Bodø à 11h au lieu de 9h. À la gare, je chourre 4 plaids (couverture) que les gens ont laissés derrières eux.
Quand je sors, il y a deux policiers habillés en Robocop et l'air sévère qui montent la garde et scrutent les voyageurs. Je me promène un peu dans la ville et je demande dans La Caserne des Pompiers une boucle de ceinture pour mon cher ami Basile, volontaire à Genève. Malheureusement impossible car il faudrait la commander, mais je reçois un... que le Capitaine me remet personnellement. Je vais à l'office de tourisme pour voir ce qu'il y a à visiter et on me conseille un musée de l'aviation, "gratuit". Je m'y rends à pieds.
Sur place, environ CHF 15.- ça fait un peu chier de se faire arnaquer alors que j'ai demandé 2 fois si c'était vraiment gratuit. Mais bon, ils savent très bien comment ça marche: j'ai pas balladé mon gros sac sur 5km pour dire "Ah non tant pis."
Le musée est super bien fait et je conseille à toutes les personnes aimant les avions ou l'Histoire qui passeraient par Bodø de s'y rendre. Je l'explore pendant plus de 4h. Il se divise en gros en deux, aviation civile et militaire. Plus tour de contrôle, simulateur de vol (passif et payant), jeux et explications physique de l'air etc.

Maquette montrant la structure interne d'un avion "biplan".

Combinaison de vol offerte par le pilote du célèbre avion U-2 abattu au dessus de l'URSS pendant la guerre froide.

Avion que j'ai moi-même photographié depuis l'ancienne tour de contrôle.



Après cette visite, je décide de trouver le bus qui me mènera au plus gros Maelström du monde, à Saltstraumen. Le dit bus, arrive dans une heure et met 30min pour y arriver donc: AUTOSTOP.
Enfin pas vraiment. Me dirigeant vers mon prochain spot, je découvre une voiture déjà arrêtée. Le conducteur téléphone, j'attends qu'il finisse et lui demande de me pousser, ce qu'il fait. Il a un symbole handicapé bleu sur sa voiture, d'où le "H". À peine largué, je n'ai pas le temps de poser le sac qu'un couple s'arrête et m'arrache. Au suivant, je pose mon sac, m'apprête à prendre ma bouteille d'eau. "Hiiiiiiiii !" Le père de famille plante les freins et me fais monter dans son 4x4 où s'entassent déjà 3 ados et 2 chiens (qui puent sinon c'est pas drôle). J'arrive au Pont de Saltstraumen en 20 minutes, temps d'attente compris. Ça devient presque décevant l'autostop parfois...










Un maelström, c'est ça, un tourbillon qui peut t'aspirer, c'est provoqué par le courant de marée dans un détroit, ici étroit et profond, ça en fait le plus puissant du monde.

Je me pose ensuite au camping (200m du pont) et je doooooors.

Vendredi 25 juillet Bodø - Narvik 313km (barbu hippie 10km, volvoman 43km, Iran 10km, roux bluezy BMW 154km, couple terror 95km, mes pieds 1km)
Réveil à 8h, je fais le point avec mes cartes et je me rends compte que (*) le réveil à 7h30 dans le train d'hier, correspond très exactement au moment où il franchissait la mythique limite du Cercle Polaire Arctique !
J'avance assez lentement, et après le barbu, volvoman, Iran (c'est d'où il vient et tout ce qu'il parvient à me faire comprendre sans parler anglais), j'attend 2 bonnes heures avant d'être pris par le roux bluezy BMW. Il roule à toujours à plus de 100km/h, est roux et écoute du blues dans sa BM'. Il fait des dépassements très limites, avec parfois une voiture en face qu'il évite à la dernière minute, fait rugir son moteur et crisser ses pneus dans les virages. Avec lui je parcours 154km en moins d'1h30, et pas sur l'autoroute... . D'ailleurs les paysages changent, comme vous pouvez le voir. Ces photos ont été très difficiles à prendre, car avec la vitesse, ça bougeait dans tous les sens, je devais compenser, avoir un oeil sur la route pour prévoir véhicules et arbres. Et surtout, le vent !











Là, 150km/h.

On voit le toit ouvert par lequel je prenais les photos.



Comme presque tous les Norvégiens qui me conduisent, il m'explique des choses sur les lieux traversés, comme par exemple le fait que je traverse 17 tunnels entre le moment où il me prend et me dépose.

Ou que les montagnes que je vois là sont en fait le début des Îles Lofoten (à voir absolument lors de mon prochain voyage en Norvège).

Les routes sont comparables à celle que vous emprunteriez pour vous rendre à St-Cergue. J'ai ma dose d'adrénaline pour le reste du voyage je crois... Mais cela paye, je saute de sa voiture et cours littéralement dans le ferry, juste avant que celui- ci ne parte. Là, je mange une glace et passe un moment à prendre des photos du paysage splendide qui s'ouvre à moi puis prospecte pour une voiture qui me conduira au prochain camping.





Dans le ferry, je trouve un couple de vieux (couple terror) qui me permettent de faire les 95 derniers kilomètres de l'étape du jour. Eux me disent que selon les services météo de Norvège, j'ai le cul bordé de nouilles (mais non ils disent pas ça). Que le pays n'a pas eu aussi beau, aussi longtemps, aussi chaud et partout depuis... JAMAIS ! 1er été ainsi, histori-véridique. Et je n'ai pas vu de moustique depuis le maudit camping de Solheim.
J'en profite pour me renseigner sur une dépêche que j'ai vu traîner dans une station-service quelque jours plus tôt. Cela montrait un policier lourdement armé, montant la garde devant un bâtiment et le titre contenait le seul mot compréhensible pour moi, "terrorisme". La conductrice écoute la radio et me traduit en simultané (que je traduis à mon tout et résume): "Il y aurait un groupe Islamo-terroriste provenant de Syrie, s'apprêtant à faire un gros attentat en Norvège (qui elle travaille avec l'OTAN et les Amerloques, faut pas s'étonner après...). Selon Al-Quaïda, ce groupe est complètement taré, ce qui donne une idée de leur dangerosité. Les citoyens sont appelés à être vigilants etc."
Ceci explique les 2 Robocops de Bodø. Allant moi-même vers le Nord (Eh oui, toujours.) et les régions les moins peuplées de Norvège, je ne m'inquiète pas. J'espère juste que rien ne se passera "d'explosif", ça serait triste.
Me voilà au camping, paré à dormir après mon sempiternel quotidien, tente douche repas et point sur cartes.




Samedi 26 juillet 2014 Narvik - Leaibevuotna 617km !
(charpentier sac poubelle 18km, F*CKING GREAT NORVEGIAN 594km, mes pieds 5km)
Je réussis pour la première fois depuis longtemps à me réveiller à 6h. Je petit déjeune à 6h30 et suis sur la ligne de départ à 7h30. La météo est très médiocre, le ciel est bas (les nuages bande d'incultes), une pluie fine tombe et le vent se lève. J'attend ainsi pendant 1/2h mon premier "conducteur". C'est un sympathique charpentier, il me dit que dans le bled où il va me déposer, il y aura tout-à-l'heure une grosse fête, avec course de bateaux, show de Monster-Trucks etc. Au moment de me déposer devant la coop, il me donne tout un tas de sacs poubelle pour couvrir mon barda car il se remet à pleuvoir et je les accepte poliment, en le remerciant, je fais mes comm's et marche un petit bout pour trouver le bon spot, l'habituel, l'usuel et très matériel, j'ai nommé: L'Arrêt de Bus (avec cabane, s'il-vous plait). Tout semble aller pour le mieux, le soleil montre le bout de son nez, mais le temps passe, personne ne s'arrête, et passe le temps teeeeeeemps, teeeeeeeeeeeeemps. Comme le spot est vraiment parfait, je ne bouge pas, je mange, je joue avec des petits gravillons, je tue le taon (héhé) qui essaye de me piquer. Le désespoir me gagne. C'est là qu'une voiture s'arrête, avec une remorque et un bateau dessus. Je prends mon sac et m'apprêtant à le mettre à l'arrière, je vois que c'est plein à ras-bord. Le conducteur n'avait pas vu que j'étais chargé (j'avais enfreint une de mes propres règles sur l'autostop "on doit toujours voir le sac en premier"). Je propose de mettre le sac dans le bateau, le gars me dit non et me fait signe de dégager comme une merde. Et A-T-T-E-N-D-U-U-U-U-U-U. Tellement longtemps. Mais le fait que celui-ci se soit arrêté, même sans me prendre me redonne espoir qu'un autre s'arrête, mais dans combien de t... ? Au final, désespéré, je ne lève le pouce que pour une voiture sur deux, attendant le bus qui va peut-être passer (j'en sais rien, y'a pas d'horaires).
Pendant que je me remet à lever le pouce systématiquement (tracteurs, moto et cyclistes compris) et que j'attends, quelque chose d'inattendu se produit.
Une voiture s'arrête... Je prends mon sac, vais vers le gars qui ouvre sa fenêtre et me dit un truc qui ressemble à "Aymegoowingtoygoya !" Certes. Je lui dis "What!? I'm going to the North Cape." Et lui me répond "Oh ! Sorry ! Me too." Ai-je bien entendu? Je met mon sac dans le coffre, monte dans la voiture et c'est parti. on parle un moment de mon bout de voyage, du fait que je viens d'attendre 5 HEURES !!!
Et là je lui demande si ce que j'ai entendu avant est juste et lui me dit qu'il ne va pas vraiment au Cap Nord, mais qu'il bifurque vers une île... Je me dis merde. Et lui me dit qu'il me laisse à la bifurcation, c'est à environ 150km du Cap selon lui. Et là je commence à réaliser...
Comme je l'ai fait dans mon journal manuscrit, en signe de respect et de remerciement, quatre lignes de recueillement autour de son record.




Jørn Sletvold Nilsen 594km




Je ne saurais décrire tous les paysages que nous traversons. Je décide de ne pas les prendre en photo, pour laisser à ma mémoire ce travail, la concentration dans la contemplation. Le nombre de kilomètres ahurissant, parcouru presque d'une traite me laisse peu de chance de me souvenir de tout.
Ainsi, quand vous me demanderez de vous décrire ces paysages, le temps en aura effacé les limites et je vous conterait ce dont l'imaginaire se souvient, celui qu'on trouve dans ces rêves étranges où la réalité se déforme, des montagnes au sommets acérés comme des lames, plongeant dans des eaux turquoises, des brumes fantomatiques embaumant des pics fantasmagorique. Des couleurs estompées par l'absence de soleil, puis tout d'un coup une tâche verdoyante presque violente, quand le soleil perce une croûte épaisse de nuages.
J'ai envie de pleurer en écrivant ces lignes, en repensant à ces beautés que je reverrais dès que je pourrais, trop heureux de ne pas les avoirs prises en photo. Qui peut s’approprier l'image de lieu tellement forts, presque sacrés. Certainement pas moi.
Tantôt arrondis, tantôt piquants, les sommets défilent, tandis que la fatigue me gagne et que les arbres commencent à disparaître. Et puis la plaine s'ouvre, dévoilant une route droite, si longue que je n'en vois pas le bout. Le soleil fait son apparition par dessous les nuages, comme survolant le sol et inondant de ses rayons les mousses, prairies et rivières qui serpentent. Je vois alors mes premiers rennes...
Pendant tout ce trajet au pays du rêve, en même temps que mes yeux se nourrissent à en déborder, nous évoquons mille sujets avec Jørn. Mon ami d'un jour, mais quel ami !

Puis là, camping et rencontre avec un couple d'Allemands qui est passé par la Finlande, va au Cap puis redescendra par la Norvège. Je leur consacre une heure de mon précieux temps pour exposer des dizaines de lieux magiques où selon moi, ils doivent passer.
Vient ensuite le moment des songes, les vrais, ceux que l'on fait en dormant.

Dimanche 27 juillet 2014 Leaibevuotna - Nordkapp 129km (vieux gars d'Honningsvåg 66km, bus 20km, les Français 6km, les Allemands 12km, mes pieds 25km)
Je me lève à 8h, quelques nuages épars et surtout le vent qui me protège des moustiques. Je pars vers 9h30 et décide de marcher, levant le pouce quand de trop rares véhicules passent. Je marche ainsi 5km et pose mon baluchon devant le panneau NORDKAPP 125KM.
3h plus tard, je me remet en route pour 5km. Sur mon nouveau spot, un arrêt de bus, j'attends 15 minutes et le gars d'Honningsvåg (ville de la commune de Nordkapp), m'arrache à mon joli point de vue. Il reste quelque bouleaux sur le chemin, des hameaux de pêcheur et des rennes. Après un long tunnel, menant à l'Île de Magerøya (île du Cap), il n'y a plus d'arbres, pas un. Il me pose près de sa ville, le temps de manger une pomme et je suis pris en stop par un bus à deux étages, vide. Le gars me dit qu'il peut me pousser sur la moitié du chemin car c'est un bus navette qui vient d'être réparé, et que c'est une course d'essais.
Quand il me dépose sur une air de picnic, au milieu du plus "nulle part" que je connaisse, je constate qu'une sangle maîtresse de mon sac à dos est sur le point de se déchirer. Pour un sac à CHF 150.- acheté il y a 10 jours, ça fait un peu mal au porte-monnaie. Je marche le long de la route, car je sais que je raccourcis significativement la distance qui me sépare maintenant du N... . Et ce sont des Français qui me poussent avec légèreté sur 6km. Je marche encore et encore, puis un camping-car s'arrête, ce sont des Allemands. Ils s'arrêtent quelque kilomètres avant le Cap pour me laisser prendre en photo ce qui vient d'apparaître derrière une colline, une sphère blanche... On repart et arrivé devant l'entrée du site, j'apprends que l'entrée coûte près de CHF 30.- la femme me dit d'aller aux toilettes, je ne comprends pas. Je n'ai pas besoin d'aller aux toilettes, même si c'est payant là-bas, je ne veux pas maintenant. Elle me pousse à l'intérieur et claque la porte derrière moi, je viens de comprendre. Je n'ai pas le temps de m'asseoir que le bus démarre en trombe. Je me casse la gueule entre la cuvette et la mini-douche.

Ainsi, je fais mon entrée triomphale au NORTH CAPE caché dans les W.C. d'un camping-car.

Je les remercie puis vais voir ce fameux globe, prend des tas de photos et marche pendant près de 3h. Je rencontre un groupe de Tchèques qui viennent de terminer une "Hitch-hick Race" depuis leur pays. Ils étaient 14 à partir de République Tchèque, par paires. Je passe un bout de la soirée avec eux, plante ma tente près des leurs. Je n'ai plus d'argent pour m'acheter un magnifique pull trouvable qu'ici, ça me casse un peu, mais les Tchèques sont vraiment sympa et on se marre bien.
Nous attendons le soleil de minuit, mais c'est le brouillard qui se lève et vient gâcher la fête. Pour moi ce n'est que partie remise, car c'est sûr, je reviendrais !

La sphère blanche


Ma première vision du globe, avec des enfants jouant à l'intérieur.


Les Allemands du camping de la veille, retrouvés sur place.

Dédicace à la Taverne de la République.




Mon cairn équilibriste, peu stable mais esthétique.

Le même cairn bien à sa place,

tout petit dans son environnement majestueux.

Entre le rocher et l'appareil, une falaise de 300m, courir et sauter pour arriver dans le temps du minuteur...

Une falaise de ce genre.

Renne



The edge of the mirror.

Fleur du Nord






300m et ça n'est qu'après que j'ai découvert que j'étais sur un instable surplomb rocheux.

La vue de ma maison quand je prépare ma soupe.


Brouillard arrivant tel une vague, il parait lent, mais il va aussi vite qu'un tsunami.


Et recouvre bientôt tout d'un épais manteau blanc, froid et humide.


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