jeudi 30 octobre 2014

Qu’est-ce que la Critical Mass ou Vélorution ?


Image libre de droits, merci B. pour ton travail.

En mai 2011, le Peuple genevois acceptait l'initiative 144 pour la mobilité douce. Celle-ci prévoit que l'État dresse un plan directeur de la mobilité et aménage dans un délais de 8 ans (2019) :
  • des pistes cyclables continues, directes et protégées du trafic motorisé ;
  • des stationnements vélos sécurisés et abrités des intempéries ;
  • des traversées piétonnes sûres ;
  • des carrefours conçus pour encourager la mobilité douce.
Vélorution Genève et l'ensemble des usagers de la route, motorisés ou non constatent que, plus de trois ans après son adoption, seul une petite partie des travaux exigés par l'initiative a été réalisée car aucun budget spécifique n'a encore été adopté par l'État pour mettre en œuvre la volonté populaire.

Voilà une des raisons concrètes qui poussent les cyclistes, skaters, rollers et autres adeptes de la mobilité douce à se réunir chaque dernier vendredi du mois pendant la Critical Mass.

La Masse Critique de Genève, plus couramment appelée « Critical Mass », est un rassemblement pacifique entre cyclistes, skateboarders, patineurs et autres pratiquants de la mobilité douce.
C'est un rassemblement spontané de personnes partageant une préoccupation commune, critique à l’égard de la place que l’automobile a prise en ville et plus globalement dans la société moderne. La Critical Mass promeut le cyclisme urbain, c’est-à-dire le cyclisme comme moyen de transport quotidien.

Bien que majoritairement composée de cycliste, la masse critique est une invitation à toute personne à utiliser la mobilité douce, ainsi les adeptes du patin à roulette ou du skate y sont les bienvenus. L’originalité est très appréciée lors des rassemblements, on y trouve des monocycles, des triporteurs, un vélo à deux étages et plus encore.
De plus, certains participants viennent déguisés, ce qui apporte à l’événement une amusante touche d'originalité. Les motivations des participants sont multiples mais la raison principale est la remise que question de la place de la mobilité motorisée individuelle dans le centre et l'hyper-centre des villes.
T.A.Z.

« Il semble que le terme "masse critique" vienne d'une observation du trafic routier en Chine, où sans feux de signalisation aux croisements, les cyclistes attendent d'être assez nombreux, de faire masse pour s'engager et traverser ensemble. » wikipédia

« Les voitures ne sont pas dans un bouchon, elles sont le bouchon. »
« Nous ne bloquons pas la circulation, nous sommes la circulation. »
Lors de la masse critique, le cortège fait tout pour laisser la voie libre aux TPG.

C'est un mouvement international, plus de 200 villes de par le monde ont leur critical mass, à l'instar de la ville de Houston (USA), dont je me suis inspiré pour les 13 commandements ci-dessus.

À Genève,
La prochaine Critical Mass aura lieu
le vendredi 27 juin 2016
18h00
Au Pont-des-Bergues (Île Rousseau)


lundi 13 octobre 2014

Le photographe



Camilo est originaire de Bogotá, en Colombie. Il a émigré en Suisse en 2007 par amour pour quelqu’un. Il a vécu par la suite deux ans à Lausanne, six mois à Sierre et vit depuis 2009 à Genève. Photo-journaliste de formation, il a poursuivi ses études durant 2 ans et demi à la Haute École d’Art et Design (HEAD).

Actuellement, il est barman et artiste photographe indépendant.
Camilo semble particulièrement intéressé par l’architecture des bâtiments. On peut observer sur sa page Flickr une palette intéressante d’immeubles abandonnés, de sites en construction, de bâtiment aux courbes contemporaines, ou de bâtisses recouvertes de graffitis et autres tags.
Une des collections de Camilo s’intitule “Le cliché de la Suisse, la carte postale”. On retrouve de magnifiques photos sur les paysages d’ici, mais également d’ailleurs en terre helvétique.

Camilo roule à vélo  car c’est un moyen très pratique pour se déplacer. Il trouve même que ce serait le meilleur moyen de transport en ville. Plus rapide que la voiture et les transports publics, le vélo permet de garder sa forme physique et de se maintenir en bonne santé.

À Genève, il aime la Place de Neuve et le Bâtiment des Forces Motrices.
Ces deux endroits grouillent de gens, bavardant allègrement dans un environnement mariant à merveille nature et construction humaine.
Question infrastructures cyclables, ses tronçons préférés sont la Route Suisse entre Genève et Versoix, pour la vitesse qu’on peut y prendre; la piste cyclable entre Baby-Plage et la Pallanterie, et enfin, le Pont Butin, qu’il adore descendre à toute vitesse.

Louis-Philippe Tessier

jeudi 9 octobre 2014

Le cycliste dans l'âme



Membre du comité de Pro Vélo Genève, responsable des animations depuis maintenant 3 ans, et mécanicien confirmé, Julien est réellement un cycliste dans l’âme.
Nous nous sommes rencontré la fin de semaine passée durant l’événement Plaine de Jeunes, à Plainpalais. Ce dernier a été organisé pour la première fois cette année et a regroupé une soixantaine d’associations destinées à faire bouger les enfants, les impliquer dans des activités amusantes et formatives.
Julien a participé aux activités à titre d’animateur. On peut voir à travers ses propos son fort intérêt pour rendre amusantes des activités formatives. “J’aimerais trouver plein de craies et les donner aux enfants pour qu’ils puissent dessiner partout. On ne peut pas leur interdire de le faire, donc pourquoi pas!”, me raconte-t-il.

La passion de Julien pour le vélo se reflète dans ses activités. Il adore racheter des vélos usagés et les modifier ensuite. Dans d’autres cas, il les monte lui-même. Récemment, il est tombé sur un vélo de course américain, qu’il a acheté pour 150 CHF. Pas cher pour un vieux rêve! Julien le baptise "Huffi", question de customiser davantage le vélo.

Lorsqu’il roule avec "Huffi", Julien peut calmer ses pensées, s’échapper par un mouvement qui l’hypnotise presque.
Ayant vécu toute sa vie dans le quartier des Acacias, Julien adore rouler le long de l’Arve et du Rhône, peut-être pour suivre l’occasionnelle lente cadence de ces rivières.
Mais par temps pluvieux, ces dernières se déchaînent. Tout comme elles, Julien aime également cette sensation de vitesse qu’il peut retrouver sur son vélo. Les itinéraires complets le long de celles-ci font en sorte qu’il peut se permettre parfois quelques excès.

Julien est fortement attaché aux espaces naturels. Le deuxième endroit où il aime rouler se trouve dans la campagne bernoise, où les gens vous saluent quand vous les croisez.
Cet intérêt pour la campagne l’a incité à développer le projet “Vélovoyage”, qui permet aux citadins et citadines de découvrir les producteurs/-trices de la région en se déplaçant à vélo. Pour cette initiative, Julien a reçu en 2012 le 1er prix d’entrepreneuriat durable du concours IDDEA.

En terminant notre entretien, je lui demande s’il a quelque chose à rajouter. “Ouais: chaque année c’est la même chose. Une chute, un vélo volé. Peut-être que ça me rend unique!”.
En tout cas, une chose est sûre, je vais toucher du bois pour que "Hutti" ne tombe pas sous deux autres pieds!

Louis-Philippe Tessier

Le barman



Johnattan est né à Metz (prononcer « messe ») en Lorraine, France, et a énormément voyagé.
En fait, jusqu’à l’âge de 23 ans, il n’avait jamais vécu plus de 6 mois au même endroit.
C’est à ce moment-là qu’il s’est installé à Genève et y est resté. Il en a profité pour multiplier les diplômes en menuiserie, à tel point qu’il pourrait être professeur.

Actuellement, il est le gérant et propriétaire du bar La Taverne de la République, lieu hétéroclite agréable où les cyclistes sont les bienvenus.  Jusqu’à il y a peu, il offrait une bière à qui venait en vélo ou engin à roulettes. L’endroit dispose d’une salle de concert en sous-sol qui accueille souvent groupes et DJ’s le samedi soir.
« Fais-y ce que tu veux, mais fais pas chier le barman! » C’est dit!

Il a appris à faire du vélo à 32 ans alors qu’il travaillait dans des bars. La fermeture étant après 2 heures du matin, il ne pouvait plus utiliser les transports publics. Il a découvert là un moyen de déplacement facile et rapide à utiliser en centre-ville: le vélo.
Il est tout de suite tombé amoureux des « customs bikes » , des beach cruisers pour être précis. Il fait maintenant partie d’un club, le Geneva Lake Cruiser Crew qui regroupe des passionné-e-s, modifiant leurs vélos dans une recherche stylistique et artistique vintage.

Depuis 7 mois, il utilise presque exclusivement son beach cruiser qu’il a fait modifier.
Son vélo possède maintenant un système d’assistance électrique, ce qui permet à Johnattan de tirer chaque semaine une remorque pour réapprovisionner son bar. Il fait ainsi plus de 90% de ses trajets professionnels en vélo.

Louis-Philippe Tessier

mardi 7 octobre 2014

La famille



C’est par pur hasard que j’ai rencontré José, sa copine et sa fille, lors de l’événement Plaine de Jeunes.
Après lui avoir présenté le projet, José n’a pas hésité à y participer.
Le déplacement vers le centre de la plaine de Plainpalais n’a pas réussi à réveiller sa fille, Olivia, qui dormait confortablement dans la remorque à vélo prévue pour elle. Cette jeune demoiselle "dorait" doucement au soleil, chanceuse! José possède la remorque depuis maintenant 14 mois et s’en sert pour chaque déplacement à vélo; celle-ci peut également être utilisée en marchant, pratique! Lorsqu’Olivia ne dort pas dans la remorque, elle roule sur son propre vélo. Oui, oui, à onze mois, elle en possède déjà un.

Originaire de Genève, José est garagiste, mais il utilise un vélo chaque jour pour se déplacer. Bricoleur de ses mains, il en a récemment monté deux: un pour lui et un pour sa copine, Sophie.

Louis-Philippe Tessier

Note du blogueur: Bravo au couple, continuez comme ça!

Les deux soeurs



J’ai rencontré Gwendoline la première fois dans le cadre d'un projet de cartons de sensibilisation destinés aux automobilistes stationnés sur les voies cyclables. À l’époque, Gwendoline et moi voulions réaliser des courts métrages impliquant des personnes voyageant quotidiennement à vélo et rencontrant différents obstacles durant leurs trajets. Malheureusement, nous n'avons pas concrétisé cette idée, mais qui sait, un jour peut-être?

Gwendoline est née à Genève et y habite depuis maintenant vingt-deux ans. Elle est actuellement étudiante en Géographie et Environnement à l’Université de Genève.
Pour elle, le vélo est le moyen de transport le plus adapté à son train de vie. Entre école et boulot, elle complète ses journées et ses semaines par diverses activités bénévoles.
Elle est notamment membre de Sea Shepherd, cette organisation qui cherche à protéger la biodiversité marine un peu partout sur le globe. L’une de leurs récentes campagnes s’est déroulée au large des îles Feroe, au Danemark, où des dauphins sont massacrés annuellement dans le cadre du Grindadrap, tradition ancestrale danoise.

Contrairement à sa sœur, Maéva ne fait pas d’activités bénévoles. Elle étudie les soins infirmiers à la Haute École de Santé de Genève et utilise régulièrement son vélo depuis maintenant un an. Celui-ci la met de bonne humeur le matin, mais lui procure également un très grand sentiment de liberté.
Les deux sœurs éprouvent un intérêt particulier pour les milieux aquatiques puisque l’endroit où elles préfèrent se promener est le bord du lac ou les berges du Rhône et de l’Arve.
C’est sur le Pont de la Machine que les deux sœurs ont voulu se faire photographier. C’est à cet endroit que la première machine hydraulique de Genève a été construite en 1709; elle donnera son nom au pont actuel.

Louis-Philippe Tessier

vendredi 3 octobre 2014

Charmante


Avide de trouver des cyclistes intéressés à participer à mon projet photographique, je me suis dit qu'il fallait que j'aille à leur rencontre! J’ai croisé Jenny sur le bord du lac au niveau du Jardin Anglais. Un joli sourire aux lèvres, l’air sympathique et énergique, elle accepte volontiers de poser pour la caméra avec comme arrière la Rade Genevoise. Ce décors, Jenny le voit souvent: elle adore rouler le long des berges, de voir cette grande étendue d’eau où volent une variété intéressante d’oiseaux.

Les trajets à vélo qu’elle effectue, et qu’elle apprécie grandement pour la sensation de liberté qu’ils procurent, lui permettent d’accomplir plusieurs tâches quotidiennes. Elle utilise entre autres son vélo pour se rendre à son lieu de travail où elle est employée en tant qu’Aide en soins et accompagnement de personnes âgées et de personnes atteintes d’Alzheimer.
Originaire des Andes, elle fait du vélo depuis qu’elle est toute petite. C’est peut-être la raison pour laquelle son fils et sa fille, aujourd’hui dans la vingtaine, ont commencé à rouler très tôt.

Jenny est remontée en selle pour l’an 2000, histoire de débuter le nouveau millénaire sur un bon coup de pédale!
Malheureusement, les voleurs de vélo ont frappé et Jenny s’en est fait voler plusieurs.
Aujourd’hui, elle préfère les vélos d'occasion. Cela ne l’a tout de même pas empêché d’ajouter deux paniers, histoire de transporter quelques bagages supplémentaires ou son très beau sac à main, qui se mariait à merveille avec sa robe de ce jour-là!

Louis-Philippe Tessier

jeudi 2 octobre 2014

Cyclo Festival Genève



Je vous rappelle cet événement pour les adeptes de la cyclophilie (ne pas confondre avec le BikePorn, interdit aux moins de 18 ans).
Il s'agit comme son titre l'indique, d'un festival de films sur le vélo et parfois dans un sens plus large sur la mobilité douce. N'importe qui peut envoyer son film à condition qu'il respecte les règles du festival, au plus tard le 17 octobre.
J'y ai présenté un court métrage co-signé avec mon pote de toujours, 


Balthazar Wyss.

Moi-même

Notre court métrage a été jugé triste alors que nous le pensions humoristique.
Qu'en pensez-vous? Lien VIMEO.

L’athlète



Florian est un jeune homme de 18 ans. Il habite Genève depuis qu’il est né. Il est présentement étudiant de deuxième année à l’École de Commerce et compte finir ses études pour ensuite lancer sa carrière professionnelle.
En dehors de ses études, Florian est un membre actif du Vélo Club de Lancy et du cadre cantonal genevois. Il s’est inscrit dans ces deux associations il y a quatre ans, principalement car il est quelqu’un qui aime la compétition. Il ne pourrait faire de sport sans qu’il n’y ait un aspect de compétition. Florian m’a expliqué que pour lui, il est important de pouvoir se fixer des objectifs et de les atteindre. Pour y arriver, il doit s’entraîner plusieurs heures par semaine.
C’est pourquoi il m’a amené au Vélodrome de Genève, où nous avons pris sa photo. Le vélo qu’il possède a été fabriqué par son frère. “Il m’appartient, je te jure!”, dit-il en riant.

Florian roule autant à vélo pour le côté compétition, que par pur plaisir. Pour lui, rouler à vélo est une manière de s’évader, de passer un moment seul avec lui même, de réfléchir sur l’état actuel des choses dans sa vie.
Dans ces moments-là, le vélo ne représente plus un sport; c’est un outil essentiel pour s'écarter un peu du rythme accéléré de la vie en ville. Il arrive cependant qu’il mêle l’utile à l’agréable en partant le matin pour aller s’entraîner. La campagne genevoise est son choix de prédilection, plus particulièrement du côté de Satigny: le paysage est magnifique et les routes également. C’est un de ses endroits préférés.

Un autre endroit, plus proche, qu’il apprécie grandement est la Vieille Ville de Genève. Son architecture et l’ambiance qui s’y dégage l’attirent énormément.
Florian a d’ailleurs participé au Grand Prix VTT qui se tient dans cette partie de la ville. L’an dernier, il est arrivé 2e dans la catégorie Juniors Hommes. Tout même un exploit!
En se quittant, Florian m’invite à le rejoindre les mercredis pour essayer la piste du Vélodrome. Pourquoi pas, tant qu’on ne fait pas la course! (note du blogueur: je peux venir ?)

Louis-Philippe Tessier

mercredi 1 octobre 2014

COUP DE GUEULE

Petit coup de gueule, loin de ma "plume" habituelle, je suis grippé, fatigué et énervé, je m'en excuse.

J'ai lu les commentaires de l'incident de Noirrac sur la TDG, bienvenue au moyen âge de la pétromobile. Il s'agit bien sûr d'une tranche donnée non représentative de la population Genevoise.
Mais je pense qu'il faudrait sinon organiser, au moins coordonner la cortège, faire passer un message pour que les jeunes couillons sachent pourquoi ils sont là. J'ai parlé avec certains d'entre eux qui disaient vouloir juste faire chier, preuve en est, ils étaient prêts à tout pour voir unconducteur de ferrari faire un drift, bien loin de l'esprit Critical Mass.
Il faudrait également imprimer des flyers un poil moins militants, pour que les arguments touchent les automobilistes sans les froisser, sinon ils se ferment comme des huitres et c'est mort pour passer un message positif.
Il y a bien des moyens de financer ces impressions peu coûteuses.
Je pense qu'une "supervision" de la part de Pro Velo Genève ne serait pas un luxe. Pas pour organiser, mais simplement nous démarquer des emmerdeurs.
Je n'ai pas suffisamment d'autorité et je ne veux PAS exercer une quelconque autorité sur quiconque, nous devrions êtres capables de nous comporter normalement 
Car nous ne sommes pas fondamentalement contre les automobilistes. Nous réclamons des pistes cyclables pensées, intégrées à un réseau complet sur le canton. Nous voulons également que la mobilité douce soit encouragée réellement, comme le peuple Genevois l'a demandé en mai 2011 avec l'initiative 144. Que l'État de Genève décide enfin du budget alloué aux pistes cyclables.
J'arrêterai de participer à la critical mass quand la ville ressemblera à Copenhague.
En attendant, je ne suis pas
"les cyclistes qui brûlent les stop et feux, roulent sur les trottoirs etc."
Je suis Julien, un gars qui se déplace dans 99% de ses déplacements en vélo et qui se sent bien seul sur les routes genevoises. Je respecte systématiquement le code de la route, je viens en aide aux cyclistes rencontrés sur le bord de la route pour des pépins mécaniques.
La vélorution, ça n'est pas la critical mass, ni l'inverse.
La vélorution, c'est comme une révolution, elle n'est rien sans la majorité du peuple. Pour que le peuple soit derrière nous, il faut lui montrer que nous sommes le peuple et que nous nous respectons mutuellement.

Alors la prochaine critical mass (qui tombe sur Halloween, vendredi 31 octobre) déguisez vous si vous pouvez et surtout, n'hésitez pas à gueuler sur les cyclo-skateu-connards qui pourrissent un idéal. Moi je le ferais, quitte à passer pour un vieux con.